Est-il un imposteur ?C'est en le connaissant mieux, en tenant compte de ses déclarations et de son comportement depuis la première révélation que nous pourrons affiner notre opinion à son égard. PrédictionsLe Coran contient une foule de prédictions qui se sont vérifiées par la suite. Sans parler de celles apportées dans la tradition prophétique. Pourquoi prendre tant de risques à faire des prophéties ? Se souvenir de DieuLe dhikr (ou Zikr, ذِكْر [ḏikr], évocation ; mention, rappel, répétition (du nom de Dieu)), dans l'Islam, désigne à la fois le souvenir de Dieu et la pratique qui avive ce souvenir. Être musulmaneComme dans toute société humaine non-déréglée, la stabilité et le bonheur familiaux sont recherchés dans la société musulmane. La femme est le piller central de cette stabilité. Les appartementsSourate 49 - Al-Hujurât : Les Appartements Sourate des "bons comportements". Nous vous invitons à bien la méditer !
|
L'admirable ordonnance qui règne partout dans le Coran, la pureté et l'élégance de son langage, la beauté de tous ses détails ont fait l'étonnement des Arabes et des penseurs qui se sont appliqués à étudier ce livre. Il y a dans toute composition des passages plus ou moins réussis que les autres, sur lesquels généralement on juge le tout. Ainsi, on blâme Amru-Ulqaïs d'avoir commencé un poème par ce vers célèbre : "Arrête-toi, que nous pleurions le souvenir d'un ami et d'une demeure", parce que, après avoir atteint dans le premier hémistiche du vers le pathétique le plus touchant, il ne se soutient pas dans le second au même niveau. On trouve mauvais aussi que le célèbre Abou-Najm ait commencé ainsi un poème, qu'il récita devant Hicham ben 'Abdul-Malek : "Un arc jaune qui semble, lorsqu'il décroche sa flèche, un il louche qui regarde l'horizon". Hicham était louche, et il ordonna que le poète soit mené en prison. On blâme aussi le commencement de la Qassida que Jérir avait faite en l'honneur de 'Abdul-Malek, et qui est ainsi conçu : "Es-tu revenu de ton ivresse, ou bien ton âme est-elle encore offusquée ?" Jérir voulut lire sa Qassida à 'Abdul-Malek, mais dès qu'il eut prononcé les mots du premier hémistiche qu'on vient de lire, "C'est ton âme qui est offusquée, fils de la ...," lui dit 'Abdul-Malek, et coupa court à la lecture. On trouve tout aussi inconvenant le premier distique de la Qassida de Bohtori en l'honneur de Youssef ben Mohammad : "Malheur à toi dans une nuit dont la fin est proche". "Malheur et honte à toi", répondit le Prince. Il est d'autres exemples que je pourrais citer, et qui montrent comment les poètes les plus illustres ont manqué, quelquefois, aux règles de l'art des vers. Quant au Coran, les contemporains les plus éminents du Prophète ne purent y trouver, malgré leur profonde connaissance de la langue arabe et leur hostilité contre l'Islam, rien à relever, rien à blâmer ; ils durent tous reconnaître qu'il ne ressemblait à rien de ce qui l'avait précédé ; tantôt ils disaient que le Prophète était sorcier, tantôt qu'il reproduisait de vieilles traditions ; d'autres s'efforçaient d'empêcher leurs amis d'entendre réciter le Coran, de crainte que le charme de son style ne les séduise". Comment imaginer que les Arabes les plus éloquents, les plus hostiles à l'Islam, les plus attachés à l'ancien culte, n'aient jamais tenté de démasquer cette prétendue imposture en produisant une composition d'une éloquence égale à celle du Coran, au lieu d'exposer leur vie et leurs biens pour combattre la nouvelle religion ? Rien de plus facile assurément, alors qu'on les provoquait par des versets comme ceux-ci : "Présentez un chapitre pareil à celui-ci, et appelez qui vous voudrez à votre secours, à l'exception de Dieu, si vous dîtes vrai... Si vous doutez de ce que Nous avons révélé à notre serviteur, composez un chapitre pareil à celui-ci, et appelez vos témoins, si vous dîtes vrai... Si vous ne le faites pas, et certainement vous ne le ferez jamais. (... Craignez le feu qu'alimenteront les hommes et les pierres... Quand même les génies et les hommes se réuniraient pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne le pourraient pas, non, même s'ils s'assistaient les uns les autres". S'ils croyaient que Mohammad s'était prévalu de l'assistance de quelqu'un, pourquoi ne se sont-ils pas aussi fait aider ? Pourquoi ont-ils préféré la lutte à la discussion, le combat à une pacifique controverse ? C'est sans doute parce qu'ils étaient convaincus de l'excellence du Coran, et qu'ils reconnaissaient ne pouvoir rien opposer qui put le contrebalancer. On dit que lorsque Walid, fils de Moghira, entendit le Prophète - que le salut soit sur lui ! - réciter ces paroles du Coran : "Dieu veut la justice et le bien, et la libéralité envers les parents ; il défend la turpitude et l'iniquité et l'injustice, il vous alertât, peut-être réfléchirez-vous" (XVI, 90) ; il s'écria : "Par Dieu, que cela est doux à entendre, que c'est élégant... Certes ce n'est pas un homme qui a écrit cela". On raconte que Walid, ayant entendu lire le Coran en fut très touché. Abou ja hl, qui était son neveu, lui reprocha son attendrissement, sur quoi Walid répondit : "Aucun de vous ne connaît la poésie arabe mieux que moi ; cependant je n'ai jamais rien vu de semblable". On dit aussi qu'à l'approche de l'époque du pèlerinage, Walid assembla les Qoreichites et leur dit : "Les députations des différentes tribus vont arriver ; mettons-nous d'accord sur ce que nous dirons de cet homme (Mohammad) de manière à ne pas nous contredire les uns les autres. "C'est un devin", dirent-ils ; "Par Dieu", dit Walid, "ce n'est pas un devin, il n'en a ni les marmottements inintelligibles, ni les sentences rimées". "C'est un fou", reprirent-ils. "Non, il n'est pas fou", reprit Walid, "il n'en a ni les délires, ni les excès furieux". "Nous dirons alors que c'est un poète". "Il n'est pas poète ; nous connaissons la poésie dans tous ses genres". "C'est donc un sorcier", répondit l'assemblée. "Il n'a d'un sorcier, ni les incantations, ni les charmes", dit Walid. "Que dirons-nous alors ?", répliqua-t-on" "Rien de tout ce que nous dirons ne sera la vérité ; le plus convenable toutefois c'est de dire qu'il est sorcier". Il ajouta : "C'est une magie qui mettrait la dissension entre le père et le fils, entre le mari et la femme, entre un homme et son ami". C'est au sujet de Walid que Dieu a révélé : "Laisse-moi par celui qui t'a créé", (LXXIV, 11 et suiv.) On raconte que 'Otba vint une fois reprocher au Prophète - que le salut soit sur lui - les innovations qu'il introduisait dans le culte de ses pères. Le Prophète lui récita le chapitre qui commence : "Ha mim. Voici le livre". Quand il arriva à ces mots, "une foudre vous avertit, une foudre telle que celle qui tomba sur 'Ad et Thamoud" (XLI, 1-12), 'Otba lui mit la main sur la bouche, et le supplia de se taire. Selon une autre version, le Prophète continua à lire, tandis que 'Otba l'écoutait attentivement, les mains derrière le dos ; lorsqu'il fut arrivé à l'adoration, il se prosterna et 'Otba se leva précipitamment, et retourna chez lui sans mot dire aux gens de sa tribu. Quand ils vinrent le voir, il s'excusa et leur dit : "Par Dieu, il m'a tenu un langage que mes oreilles n'avaient jamais entendu avant, et je ne su que répondre". Abou 'Obeida raconte qu'un Arabe, ayant entendu lire ces mots : "Annonce ce qui a été ordonné, et éloigne-toi des idolâtres" (XV, 94), se prosterna disant : "Je me prosterne devant la pureté de ce langage". Un arabe idolâtre ayant entendu un croyant réciter ces paroles du Coran : "Et quand ils eurent désespéré de lui, ils s'isolèrent pour délibérer sur leur salut" (XII, 80), s'écria "J'avoue qu'il n'est pas possible à l'homme de s'exprimer ainsi". Asma'i raconte qu'un jour il entendit une servante esclave de cinq à six ans qui s'exprimait avec une délicatesse de langage exquise et lui dit : "... O Dieu, que tu es éloquente !" Elle lui répondit : "Est-ce que cela peut s'appeler éloquence après ces paroles du Très-Haut : "Et nous révélâmes à la mère de Moïse, en lui disant : Allaite-le, et si tu crains pour lui, jette-le dans la mer, et ne crains plus, ni ne t'afflige, car nous te le restituerons un jour, et nous en ferons un de nos envoyés" (XXVIII, 6), où, dans un seul verset ont été réunis deux ordres. deux défenses, I'exposition de deux faits et deux prophéties". Un Moitazélite, Nedham, dit que l'éloquence extraordinaire du Coran est un miracle par le fait de ce qu'on appelle sarf (privation), c'est-à-dire que les Arabes avant la mission du Prophète pouvaient s'exprimer dans un langage aussi pur et aussi élégant, mais qu'ils furent privés de cette faculté après la venue de Mohammed. Nedham reconnaît donc ce qu'il y a de miraculeux dans le style du Coran, mais sous cette réserve que les Arabes, avant la venue de Mohammad, auraient pu produire des oeuvres aussi parfaites. Cette hypothèse ne peut être acceptée pour plusieurs raisons : 1°, Si les Arabes antéislamiques avaient eu une composition à opposer au Coran, ils n'auraient pas manqué de s'en prévaloir. |
Téléchargements |