Est-il un imposteur ?C'est en le connaissant mieux, en tenant compte de ses déclarations et de son comportement depuis la première révélation que nous pourrons affiner notre opinion à son égard. PrédictionsLe Coran contient une foule de prédictions qui se sont vérifiées par la suite. Sans parler de celles apportées dans la tradition prophétique. Pourquoi prendre tant de risques à faire des prophéties ? Se souvenir de DieuLe dhikr (ou Zikr, ذِكْر [ḏikr], évocation ; mention, rappel, répétition (du nom de Dieu)), dans l'Islam, désigne à la fois le souvenir de Dieu et la pratique qui avive ce souvenir. Être musulmaneComme dans toute société humaine non-déréglée, la stabilité et le bonheur familiaux sont recherchés dans la société musulmane. La femme est le piller central de cette stabilité. Les appartementsSourate 49 - Al-Hujurât : Les Appartements Sourate des "bons comportements". Nous vous invitons à bien la méditer !
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L'ÉLOQUENCE du CORAN
"Par sa forme, aussi bien que par son fond, elle donne une entière satisfaction à qui entend son langage. Le Coran, son véhicule, fut et demeure le type par excellence de la lettre arabe. La beauté de son style est universellement admirée. A considérer abstraitement les qualités littéraires qu'il réunit, on peut même dire qu'il représente l'idéal de ce que devrait être une littérature en général. Disons tout de suite que la beauté du langage coranique tient du sublime et du majestueux, et non de l'entraînement séducteur. Elle saisit le coeur plus qu'elle ne flatte l'oreille, elle suscite l'admiration non l'enchantement, elle frappe plus qu'elle n'excite, elle procure du plaisir en repos et non en mouvement. A l'âge d'or de l'éloquence arabe, où la langue atteignait l'apogée de sa pureté et de sa force, et où les titres d'honneur étaient décernés solennellement aux poètes et orateurs dans des concours annuels, il a suffit de l'apparition du verbe coranique pour que l'enthousiasme pour la poésie et la prose fût balayé, pour que les Sept Poèmes dorés et suspendus sur la porte d'Al-Kaaba fussent descendus et pour que toutes les oreilles se prêtassent à cette merveille de l'expression arabe..." Dr M. A. DRAZ : Initiation au Coran p.84 Ed. Maison d'Ennour
L'éloquence du Coran est incomparableElle ne rentre dans aucune des catégories connues de l'éloquence arabe, Balagha, mot qui s'applique à l'expression saisissante d'une idée, dans un langage qui est en harmonie parfaite avec ce qu'on veut exprimer : plus l'expression est noble, élégante, et expressive, plus l'éloquence de l'écrivain sera grande. La sublimité du style du Coran se prouve de plusieurs manières : 1°, L'éloquence arabe consiste surtout dans les descriptions de la nature visible, de la femme, des animaux, d'un combat, d'un voyage ; il en est de même de la poésie et de l'éloquence des autres nations. En s'appliquant avec assiduité, on peut, si on a de l'intelligence et du goût, arriver à un degré assez élevé dans ces genres de composition. Mais l'éloquence du Coran ne consiste pas dans la description de ces choses ; elle n'est donc pas empruntée aux Arabes, et on ne devait y trouver aucun des tours considérés par les Arabes comme élégants. 2°, Dieu, que son nom soit glorifié, a toujours gardé dans le Coran, la plus scrupuleuse exactitude ; or tout poète qui se tient à la réalité et n'accorde rien à l'imagination, perd tout son mérite. C'est à cause de cela qu'on a dit quels meilleurs poètes étaient ceux qui mentaient le plus. On sait que lorsque les deux poètes idolâtres, Labid ben Rabi'a et Hassan ben Thabet, se furent convertis à l'Islam, leurs poésies perdirent beaucoup de leur prix. Le Coran, au contraire, est éloquent sans rien accorder au mensonge ni à l'imagination. 3°, Dans un poème (Qassida), on ne trouve généralement que deux ou trois passages vraiment beaux et supérieurs à tout le reste. Dans le Coran, au contraire, malgré son étendue, le tout est d'une beauté, d'une éloquence qui dépasse toutes les capacités humaines ; I'histoire de Joseph, par exemple, malgré sa longueur, est un morceau de la plus haute éloquence d'un bout à l'autre. 4°, Les poètes et les orateurs ne réussissent jamais à traiter deux fois le même sujet avec une égale supériorité ; dans le Coran, les récits relatifs aux prophètes, les descriptions de la résurrection, des attributs divins, les préceptes, se répètent tout en offrant des beautés toujours nouvelles et d'une égale excellence. 5°, Le Coran se borne à prescrire des lois, à défendre certaines choses, à recommander la pratique de la vertu, le renoncement au monde, et autres sujets qui se prêtent peu à l'éloquence ; il serait impossible à un poète ou à un écrivain, d'exposer avec une éloquence supérieure des règles de jurisprudence, par exemple, ou des articles de foi, en y épuisant toutes les ressources de la rhétorique. 6°, Tout poète n'est vraiment supérieur qu'en un seul genre. On a dit qu'Amru-ulqaïs est beau dans la joie, quand il parle des femmes ou des chevaux ; Nabigha exprime supérieurement la terreur ; ElA'scha la demande et les louanges du vin ; Zoheir l'espérance et le désir. Quant aux poètes persans, on a dit que Nizamy et Firdoussi étaient supérieurs dans les descriptions de batailles, Saady dans la poésie érotique, Anouary dans la Qassida. Le Coran atteint l'excellence dans tous les genres, soit qu'il promette, soit qu'il menace, soit qu'il exhorte. Je donnerai ici quelques exemples de son éloquence : - La promesse : "Aucune âme ne sait (ne saurait dire) combien de joies leur (aux hommes vertueux) sont réservées pour prix de leurs actions" (XXXII, 17). La menace : "Et tout homme orgueilleux et rebelle fut frustré dans son attente ; derrière lui est l'enfer il sera abreuvé d'une eau fétide qu'il prendra par gorgées et ne pourra avaler qu'avec difficulté ; la mort fondra sur lui de toutes parts, et il ne mourra pas ; un tourment terrible l'attend" (XIV, 18-20). Le reproche et la réprimande. "Nous avons châtié chacun selon ses péchés ; contre tel nous envoyâmes un vent lançant des pierres ; tel d'entre eux fut saisi soudain par un cri terrible de l'Ange Gabriel ; nous ordonnâmes à la terre d'engloutir les uns, et nous noyâmes les autres. Ce n'est pas Dieu qui a été injuste envers eux ; ce sont eux-mêmes qui se sont attiré le malheur" (XXIX, 40). L'avertissement : "Que t'en semble ? si, après les avoir laissés jouir des biens de ce monde pendant de longues années, le supplice dont on les menaçait les surprend à la fin, à quoi leur serviront leurs jouissances" (XXVII, 205-207). La métaphysique : "Dieu sait ce que chaque femelle porte dans son sein, et pourquoi elle porte plus ou moins longtemps ce qui est dans ses entrailles. Tout chez lui a sa mesure ; il connaît ce qui est caché et ce qui est manifeste ; il est le Grand, le Très-Haut" (XIII, 8-9). 7°, Dans les transitions d'un sujet à l'autre, ou dans l'exposition d'un sujet complexe, il est impossible de soutenir le discours dans les hautes sphères de l'éloquence ; dans le Coran, on passe d'un récit à l'autre ; on prescrit, on raconte, on menace, on promet, on démontre, sans confusion, sans interruption dans la liaison des idées, et avec une sublimité d'expression si soutenue que les plus grands maîtres de l'éloquence arabe en sont frappés d'étonnement. 8°, Le Coran renferme dans quelques mots, des propositions profondes et compliquées : on en voit un exemple admirable dans le chapitre "Sad" (XXXIII, 9), où, en quelques versets, Dieu expose et les passions qui agitent les infidèle et les châtiments qui les attendent, les crimes et les châtiments des peuples antérieurs, I'histoire de David, de Salomon, de Job, d'Abraham, de Jacob, le tout avec une concision qui n'ôte rien à la perfection des détails. Cette autre parole du Coran, "Dans le talion (I' exécution du meurtrier) vous avez la vie", quelle est belle dans sa concision ! Ce parallélisme, établi entre le talion et la vie, et ce tour heureux qui du talion de la mort fait résulter la vie, sont certainement admirables. Les Arabes avaient sur le même sujet des sentences telles que celles-ci : "L'exécution de quelques-uns est la vie de tous". "Tuez beaucoup afin qu'on tue peu". "Rien ne prévient le tuer autant que le tuer", c'est-à-dire rien ne prévient les meurtres autant que l'exécution immédiate des meurtriers. De toutes ces sentences, la plus belle est assurément la dernière, et pourtant celle du Coran est encore plus belle : 1° parce qu'elle est plus concise ;
10°, Le Coran contient toutes les beautés de l'éloquence dans ses affirmations, dans ses comparaisons, dans ses métaphores, dans ses exordes, dans les transitions, dans les inversions. On n'y trouve point d'expressions faibles ou triviales, point de mots inusités, point d'irrégularités de construction. J'ai démontré par dix raisons, que le Coran a atteint l'éloquence la plus parfaite, celle qu'il est impossible à l'homme d'atteindre ; et ces beautés, on les goûte et on les apprécie d'autant plus qu'on est mieux versé dans la connaissance des finesses de la langue arabe et de ce qui fait le prix de son éloquence. Rahmatoullah Al-hindi : Manifestation de la vérité, Editions IQRA
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